Working with Atinoukê is both a pleasure and a guarantee of professional performance. Atinoukê adds to an excellent knowledge of the African continent and its realities a very high legal level, a great rigor in the analysis and processing of cases. She is also dynamic and enterprising and knows that whatever the legal science, not all solutions are in the texts. She is a great professional and I do not hesitate to recommend and support her.

The Republic of Benin is a member of the Organisation for the Harmonisation of Business Law in Africa (“**OHADA**”). OHADA provides for a uniform system of business law directly applicable in its Member States through “Uniform Acts”. 
Uniform Acts are sets of material rules adopted to regulate a specific legal field which are designed to apply in all OHADA States once they have been adopted by the Council of Ministers of OHADA. There are currently ten (10) Uniform Acts, all largely inspired by French law, covering matters such as corporate law, securities, bankruptcy, arbitration and mediation.

Ad hoc arbitration in the Republic of Benin is governed by the Uniform Act on Arbitration (“**UAA**”) (which shall be applicable to any arbitration when the seat of the arbitral tribunal is located in one of the Member States) and the Beninese Code of Civil, Commercial, Social, Administrative and Accounts Procedure (“**CCCSAAP**”).

Ad hoc arbitration is governed by the rules on which the parties have agreed and the mandatory provisions of the UAA and CCCSAAP.

Where parties choose institutional arbitration, they may select the following:

• the arbitration rules of the Common Court of Justice and Arbitration (“**CCJA Arbitration Rules**”), located in Abidjan, Ivory Coast. Pursuant to an arbitration clause (“clause compromissoire”) or an arbitration agreement (“compromis d’arbitrage”), any party to a contract either whether one of the parties is domiciled or is habitually resident in one of the States Parties, or whether the contract is executed or to be performed in all or part of the territory of one or more States Parties, may submit a contractual dispute to CCJA Arbitration Rules. For the sake of completeness, reference will be made where applicable and/or relevant to the position under the CCJA Arbitration Rules;

• the Centre of Arbitration, Mediation and Conciliation of the Chamber of Commerce and Industry of Benin (“**CAMeC**”), located in Cotonou. The CAMeC Arbitration Rules are designed to comply with the UAA rules and in case of contradiction, the UAA rules prevail.; or

• any other institutional arbitration rules on which the parties may agree. 

Find more by clicking on this [link](https://delosdr.org/wp-content/uploads/2020/04/Delos-GAP-2nd-edn-Benin.pdf).





Delos Guide to Arbitration Places | Benin | 2021 Edition

Alors que l’Afrique joue un rôle de plus en plus important dans la géopolitique des hydrocarbures en raison de ses nombreuses ressources, les Etats africains, et notamment sub-sahariens, continuent de manquer de modèles juridiques solides permettant l’exploitation la plus efcace et la plus durable possible de leurs gisements. Cet article présente ainsi la diversité des régimes juridiques nationaux règlementant l’exploitation, le transport et la distribution des ressources en Afrique subsaharienne.

Les auteurs constatent aussi un efort d’harmonisation du droit de l’énergie à l’échelle du continent, mené depuis plusieurs années par les Etats et des institutions régionales. Si le droit a ainsi pu connaître une codifcation et un renouvellement de son contenu, il a aussi pu profter du développement des normes, d’une part dans le domaine contractuel, et d’autre part dans celui de la régulation. En conclusion, ces évolutions juridiques ont vocation à attirer les investisseurs internationaux.

[Lien vers l'article.](https://oyafrica.s3.eu-west-3.amazonaws.com/prod/Etude_KAMGA_et_AMADOU_edfee54070.pdf)
http://www.ohada.com/content/newsletters/2017/Etude-KAMGA-et-AMADOU.pdf

Droit et politiques de l'énergie en Afrique subsaharienne : les tendances d'harmonisation

En ces temps de crise sanitaire, l’énergie électrique demeure plus que jamais essentielle au bon fonctionnement des établissements de santé, mais également à celui de toutes les autres infrastructures qui ont besoin d’énergie pour fonctionner. L’énergie électrique est vitale et transcende tous les secteurs d’activités.

Quel impact la Coronavirus Disease 2019 a-t-il sur le secteur de la production de l’énergie électrique au Bénin et en Guinée et plus particulièrement sur l’activité des compagnies nationales d’électricité et des producteurs indépendants d’électricité ? Ces derniers peuvent-ils invoquer la COVID-19 aux fins de suspendre ou d’interrompre leurs missions de service public sans engager leur responsabilité ?

La problématique est vaste et les réponses et pistes de solution sont diverses. Nous avons choisi en l’espèce de traiter les cas particuliers de la force majeure et de l’imprévision au travers de l'analyse des références sectorielles, de celles applicables en matière de marchés publics et de partenariats public-privé, et enfin de celles relevant du droit commun des contrats.

[Article en entier publié dans le Bulletin ERSUMA de Pratique Professionnelle n°33, mai 2020.](https://oyafrica.s3.eu-west-3.amazonaws.com/prod/IPP_bb2e61a1fa.pdf)

Les producteurs d'énergie électrique à l'épreuve de la COVID-19 : sur quelle(s) base(s) invoquer la force majeure et l'imprévision ? Le cas du Bénin et de la Guinée